« On la disait jouée d’avance (…). On la craignait ennuyeuse (…) ». Dès le quatrième de couverture, Soazig Quéméner et Alexandre Duyck sont clairs sur l’image qu’ils vont peindre de l’élection présidentielle de cette année : ils la dérouleront sous forme de feuilleton. Sans voyeurisme, « L’irrésistible ascension » fait la synthèse des mois qui viennent de s’écouler, presque salutaire pour l’électeur lessivé qui peine à croire, par exemple, qu’Emmanuel Macron n’a démissionné du gouvernement Valls qu’en août 2016.
La mécanique des primaires
Une primaire réussie annonce des lendemains qui chantent mais il ne s’agit que d’un premier pas. Les électeurs de la droite et du centre ne seront tout à fait convaincus des avantages de la formule que lorsqu’ils verront François Fillon s’installer à l’Elysée en mai prochain. Pour le moment, ils ne peuvent se féliciter que…
Les dangers des « primaires »
La fixation des dates (20 et 27 novembre) donne un caractère un peu plus tangible à la perspective des primaires de la droite, selon une méthode jusqu’à présent utilisée par…le camp d’en face ! Orpheline de François Mitterrand et déconfite par l’élimination de Lionel Jospin la fois précédente, la gauche a trouvé dans le concept de…