Il s’agissait à l’époque de donner des gages à la Turquie laïque. Entre crise des migrants et danger islamiste, que reste-t-il du vieux rêve d’intégrer la péninsule anatolienne dans le rêve européen dix ans plus tard ?Pour Samim Akgönül, historien et politologue, enseignant-chercheur à l’université de Strasbourg, aussi bien les Européens engoncés dans leur frilosité identitaire que les Turcs qui ont donné leur voix à l’AKP de M. Erdogan sont à pointer du doigt dans cet échec.